L’actrice Allene Ray avec sa caméra Pathé-Baby au côté d’un opérateur anonyme et sa caméra Bell Howell 2709 (photo : X).
Dans cette section, on examinera quelques appareils… parmi les milliers de modèles (tous formats confondus) qui ont été fabriqués à travers le monde. En effet, certaines caméras, pour des raisons techniques, pratiques, commerciales ou encore pour des raisons esthétiques, voire épistémologiques ont été mises en avant, reconnues. Leurs caractères, emblématiques d’une époque, d’une esthétique, d’une technologie (parfois ratée !) ont fait que des appareils sont apparus comme représentatif de ce qu’est la fonction même de prise de vues.
Les évolutions et modifications techniques ont modifié
l’esthétique des films, et inversement, des besoins d’expressions nouveaux ont investi la technique.
Pour chaque appareil présenté, nous nous efforcerons de dresser un bref historique, de décrire les principales caractéristiques techniques et d’établir une filmographie (ce que l’appareil a filmé et
aussi dans certains cas, sa présence comme “acteur”).
Des films ont été fait sans caméra ! Suffit-il d’avoir une caméra pour faire ce que l'on nomme “cinéma”? Et quel cinéma ?
Jane Powell à l’oeilleton de la caméra (ici une Technicolor) qui la filmera dans la scène où elle apparaîtra… dans le film de Robert Z. Leonard: Nancy goes to Rio (1950). (© photo Metro-Goldwyn-Mayer)